Près de la moitie des infertilités féminines sont liées à une stérilité tubaire, c’est-à-dire à un défaut de perméabilité des trompes.
La stérilité tubaire peut être secondaire à:
C’est l’hystérographie et la coelioscopie qui permettent d’identifier la pathologie tubaire. Il peut s’agir :
En cas de lésions localisées, une chirurgie de la trompe utérine peut être possible.
La chirurgie tubaire est habituellement réalisée par coelioscopie avec un cathétérisme de l’utérus permettant de vérifier la perméabilité des trompes.
La coelioscopie permet de réaliser le geste adapté aux constations peropératoire :
Epreuve au bleu tubaire par coelioscopie
Le drilling ovarien d’une procédure chirurgicale qui consiste effectuer de nombreuses perforations dans les ovaires. Le drilling est réalisé par coelioscopie, les micro perforations sont faites à l’aide d’une pointe monopolaire ou par vaporisation laser.
Le drilling est indiquée dans le cas de certains troubles de l’ovulation comme le syndrome des ovaires polykystiques. Dans ce contexte le drilling ovarien est réalisé en deuxième intention après échec des traitements de stimulation de l’ovulation ou si une coelioscopie exploratrice est indiquée.
L’aspiration curetage est pratiquée avant 14 semaines en cas d’interruption médicale de grossesse ou en cas de grossesse arrêtée (fausse couche) en l’absence d’expulsion spontanée complète.
L’aspiration curetage est une intervention simple, de courte durée, qui peut être pratiquée en ambulatoire (sortie le jour même).
L’aspiration curetage se fait sous anesthésie.
L’hymen est une petite membrane qui ferme partiellement l’orifice vaginal. L’obturation n’est que partielle pour permettre l’écoulement des règles. L’hymen se rompt, en principe lors du premier rapport sexuel. Cependant, ceci est inconstant du fait de la forme et de la consistance de l’hymen qui peuvent être très variable.
Il existe de nombreuses variations anatomiques (morphologie) de l’hymen.
L’hyménotomie (ou hyménectomie) consiste à pratiquer une ou plusieurs incisions pour agrandir l’hymen et de ce fait l’orifice vaginal. Cette intervention est indiquée pour les patientes qui ont un hymen trop épais ou trop rigide ou encore imperforé. L’opération dure 20 minutes. Il s’agit d’une intervention chirurgicale mineure réalisée en ambulatoire (sortie le jour même).
L’hyménoplastie consiste à reconstruire l’hymen sans traces visibles pour que celui ci retrouve son état « virginal ». Bien que l’approche humaine soit complexe, l’intervention est très simple. L’hyménoplastie consiste à utiliser les reliquats de l’hymen pour effectuer une reconstruction hyménéale. Pour cela, les reliquats d’hymen sont incisés et suturés.
L’hymenoplastie dure 20 à 30 minutes. Il s’agit d’une intervention chirurgicale mineure réalisée en ambulatoire (sortie le jour même). Il n’existe plus du tout de trace de l’intervention après 1 mois environ.
Il s’agit d’un acte non pris en charge par l’assurance maladie. Le tarif de l’hyménoplastie est fixé par le chirurgien et doit faire l’objet d’un devis. Le devis comprend les frais de clinique, les honoraires du chirurgien ainsi que les honoraires de l’anesthésiste.
La césarienne est une intervention chirurgicale qui permet d’extraire le foetus par voie abdominale par incision de l’utérus. Le taux de naissance par césarienne en France est d’environ 20%.
Dans environ 50% des cas, le césarienne est planifiée à l’avance, il s’agit d’une césarienne programmée car il existe une contre-indication à l’accouchement par voie basse, le plus fréquemment lors d’un placenta praevia, c’est-à-dire quand le placenta recouvre le col de l’utérus, lors d’utérus bi ou multi cicatriciel, c’est-à-dire lors d’un antécédent d’au moins 2 césariennes, lors de certains cas de présentation du siège ou de diabète et gros bébé.
Dans l’autre moitié des cas, la césarienne n’est pas prévue et la décision est prise en cours du travail. La césarienne en cours de travail est réalisée pour différentes pour des raisons mécaniques (stagnation de la dilatation du col, défaut d’engagement de la tête fœtale dans le bassin, suspicion de disproportion fœto-pelvienne…) ou pour des raisons fœtales (anomalies du rythme cardiaque fœtal nécessitant une naissance rapide).
Exceptionnellement, la césarienne doit être réalisée en urgence, en dehors du travail. L’hémorragie ou l’hypertension artérielle sévère peuvent être des indications de césarienne en urgence.
La césarienne est le plus souvent réalisée sous anesthésie loco-régionale (analgésie péridurale ou rachianesthésie), après mise en place d’une perfusion, d’une sonde vésicale et désinfection de la peau. L’incision cutanée est horizontale et basse, proche du pubis. Il faut, en général, quelques minutes pour extraire le bébé et une demi heure pour tout refermer. Suite à la césarienne, la patiente est surveillée 2 heures en salle de réveil. En l’absence de complications, la sonde vésicale est enlevée le lendemain matin et la perfusion au bout de 36 à 48 heures. La durée moyenne d’hospitalisation après une césarienne est de 5 jours.
Comme toutes interventions chirurgicales, la césarienne comporte des risques : hématome, hémorragie, infection, plaie d’organe de voisinage, phlébite, complications de l’anesthésie et détresse respiratoire du nouveau né.
Après une césarienne, il est généralement conseillé d’attendre une année pour démarrer une grossesse. Le fait d’être enceinte rapidement après une deuxième césarienne peut entrainer un risque de fragilité de l’utérus et de complications en fin de grossesse. Demandez conseil auprès du gynécologue qui a pratiqué la césarienne et qui a la notion de la solidité de la cicatrice. Il peut parfois être nécessaire de mesurer l’épaisseur de la cicatrice utérine à l’échographie
Le prolapsus génital ou descente d’organes est une pathologie fonctionnelle. Son traitement doit tenir compte de la gène occasionnée et de la fonctionnalité des organes.
La chirurgie n’est pas indiquée en cas de :
Il existe des alternatives au traitement chirurgical :
Le traitement chirurgical du prolapsus génital peut être associé à une hystérectomie
La chirurgie peut être réalisée sous anesthésie générale ou locorégionale, selon le contexte et les décisions du chirurgien et de l’anesthésiste.
L’intervention peut être réalisée par 2 voies d’abord principales :
Dans ce cas, l’intervention est réalisée par chirurgie conventionnelle par une incision sus pubienne, ou par coelioscopie. L’intervention consiste en général en une Promonto-fixation, c’est à dire à la fixation du vagin au promontoire. Le vagin, la vessie et le rectum sont maintenus en place à l’aide d’une bandelette fixée à un élément solide du bassin.
La chirurgie du prolapsus se déroule alors par les voies naturelles et ne comporte pas d’incision abdominale. Parfois cependant, pour faciliter certains temps opératoires, il peut être nécessaire d’avoir recours à une coelioscopie.
Le choix thérapeutique dépendra de :
Comme toute chirurgie, la chirurgie du prolapsus peut être marquée par la survenue de complications. Il s’agit principalement de complications hémorragiques, de plaies d’organes de voisinage ou de rejets de matériel prothétique.