L’adénomyose est une maladie inflammatoire de l’utérus qui se manifeste principalement entre 40 et 50 ans chez les patientes qui n’ont pas eu d’enfant. Cette inflammation est liée à la présence de tissu endométrial (muqueuse interne de l’utérus) dans le muscle de l’utérus.
Le diagnostic d’adénomyose peut nécessiter la réalisation d’examens complémentaires :
Le traitement de l’adénomyose peut être médical ou chirurgical :
Les glandes de Bartholin sont de petites glandes situées à l’entrée du vagin. Ces glandes permettent la production de sécrétions vaginales qui assurent la lubrification du vagin pendant les relations sexuelles.
En cas d’obstruction du canal excréteur de la glande de Bartholin, un kyste peut se former au niveau de la glande avec possibilité d’infection.
Dans certains cas, un abcès (c’est-à-dire un kyste contenant du pus) peut se former au niveau de la glande de Bartholin, c’est ce que l’on appelle une bartholinite aigue. Elle se manifeste par une gonflement douloureux d’une des lèvre de la vulve.
Le traitement de la bartholinite aigue abcédée est chirurgical, c’est une incision drainage qui consiste à:
L’incision drainage d’une bartholinite aigue est une intervention de quelques minutes qui soulage immédiatement la patiente.
L’incision drainage n’empêche pas la survenue de récidive car la glande est toujours en place.
En cas de kyste non infecté chronique de la glande de Bartholin ou en cas de récidive de bartholinite aigue, une ablation de la glande de Bartholin est indiquée.
Kyste de la glande de Bartholin droite
L’exérèse de la glande de Bartholin consiste à enlever la glande par une petite incision pratiquée à l’entrée du vagin.
L’ablation de la glande de Bartholin peut être réalisée en ambulatoire et comme toutes chirurgie, peut être à l’origine de rares complications (hématome, infection de la cicatrice).
Les condylomes périnéaux ou crètes de coq sont des verrues génitales résultant d’une infection virale à Papillomavirus (Virus HPV 6 et 11).
Les condylomes représentent une affection de plus en plus fréquente. La transmission est essentiellement sexuelle. L’humidité semble favoriser la contagion. La période d’incubation est très variable de 3 semaines à quelques mois.
Les condylomes peuvent se présenter comme des excroissances indolores touchant la peau ou les muqueuses des régions anale et/ou génitale. Leur aspect le plus fréquent les font surnommer crêtes de coq, mais les lésions peuvent parfois être planes et même rester non visibles à l’œil nu.
Le diagnostic de condylomes se fait par observation des excroissances, le frottis du col ou bien par une biopsie. Un examen complet du vagin et du col, voir une colposcopie, est nécessaire pour ne pas passer à coté de lésions associées. Il peut être également utile de rechercher d’autres infections sexuellement transmissibles.
Condylomes vulvaires
Le traitement des condylomes est local et peut faire appel :
Le cancer de l’endomètre encore appelé cancer du corps de l’utérus ou adénocarcinome de l’endomètre est un cancer développé à partir de la muqueuse, qui tapisse l’intérieur de la cavité utérine, appelée l’endomètre. Le cancer de l’endomètre survient plus souvent après la ménopause (8 fois sur 10) et touche 10 à 40 femmes pour 100 000.
Il n’existe pas actuellement de test de dépistage reconnu de ce type de cancer.
Le symptôme le plus fréquent du cancer de l’endomètre est la survenue de métrorragies postménopausiques ce qui signifie la présence de saignements utérins chez une femme ménopausée.
Le diagnostic est plus difficile lorsque l’hémorragie atteint une femme qui est encore plus ou moins bien réglée aux alentours de la ménopause, il peut s’agir de ménorragies (règles plus abondantes) ou de métrorragies.
Quand le diagnostic de cancer de l’endomètre est suffisamment précoce, la guérison est habituelle.
Les facteurs de mauvais pronostic sont :
Le traitement du cancer de l’endomètre repose sur l’ablation chirurgicale de l’utérus et des annexes, ovaires et trompes (hystérectomietotale avec annexectomie bilatérale), et l’exérèse des ganglions (lymphadénectomie) complétée éventuellement par la curiethérapie (mise en place de produits radio-actifs au contact de la tumeur) ou une radiothérapie externe.
La contraception d’urgence est une contraception d’exception qui permet de réduire la possibilité de grossesse non désirée, en cas de rapport sexuel sans contraception ou lorsque le moyen de contraception utilisé risque d’être inefficace : oubli de pilule, oubli ou rupture du préservatif.
En revanche, la contraception d’urgence ne provoque pas d’interruption de grossesse. Son action est inefficace une fois que l’œuf fécondé s’est fixé dans l’utérus et que la nidation a commencé. C’est pourquoi elle est indiquée uniquement dans les jours suivant le rapport à risque.
Il existe deux méthodes de contraception d’urgence.
La contraception d’urgence hormonale, appelée communément « pilule du lendemain », se présente sous la forme d’un seul comprimé. Elle doit être prise le plus tôt possible après le rapport, au maximum dans les trois à cinq jours, selon le type de pilule du lendemain. Ce médicament agit en bloquant temporairement ou en retardant l’ovulation.
NORLEVO : ou LEVONORGESTREL 150 mg.
Cette méthode est moins connue, mais le dispositif intra-utérin (DIU) ou stérilet constitue aussi une contraception d’urgence efficace. Le stérilet en cuivre doit être posé par un médecin dans les cinq jours maximum qui suivent le rapport sexuel sans contraception. Il ne bloque pas l’ovulation, mais empêche l’œuf fécondé de se fixer dans l’utérus. Une fois posé, le stérilet peut rester en place et devenir une contraception régulière. Cependant, il existe des contre-indications.