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La cholestase gravidique est une pathologie rare du troisième trimestre de la grossesse qui touche moins de 1 femme sur 1000.

Diagnostic de cholestase gravidique

La cholestase gravidique se caractérise par un prurit (démangeaisons) associé à une altération de la fonction hépatique survenant au troisième trimestre de la grossesse. Le prurit apparaît au niveau des extrémités, s’étend aux membres, atteint le dos, l’abdomen, les seins et peut gagner la face et le cou. La symptomatologie est plus sévère la nuit.
 Un ictère ou une hypertension artérielle peut être associé au prurit.
Biologiquement, la cholestase gravidique se traduit par une altération du bilan biologique hépatique et une augmentation du taux plasmatiques des acides biliaires.

Causes de cholestases gravidiques

Les principaux facteurs de risque de cholestase gravidique identifiés sont les suivants :

  • Génétiques : mutation de certains gènes codant pour des transporteurs canaliculaires,
  • Age maternel supérieur à 35 ans,
  • Grossesse gémellaire,
  • Antécédent maternel de cholestase gravidique,
  • Antécédent de prurit lors de prise de contraception orale par pilule oestro-progestative,

Conséquences de la cholestase gravidique

Sur la mère:

  • Lésions de grattage sans gravité,
  • Insomnie voire un syndrome dépressif (rare).
  • Troubles de la coagulation et d’hémorragie de la délivrance.

Sur le foetus:

  • Prématurité
  • Anomalies de rythme cardiaque fœtal
  • Maladie des membranes hyalines
  • Mort fœtale in utero

Traitement de la cholestase gravidique

Le prurit peut être traité symptomatiquement par Atarax® ou Polaramine®.
La cholestyramine ou l’acide urso desoxy choique sont souvent utilisés.
Une surveillance étroite doit être instaurée tant fœtale que maternelle.
Un déclenchement doit être souvent envisagé.